mercredi 19 novembre 2008

Le lotus

荷 (lotus)


亭亭玉立碧波间

Expression pour admirer le lotus qui est un symbole de l’innocence, la beauté et de la pureté en Chine.

Traduction: Le lotus est dressé tout droit dans l’eau comme une jeune fille

dimanche 9 novembre 2008

Le jardin des rêves

Caratères droite à gauche
Rêve - jardin
Signification
Jardin des rêves
Calligraphie en bambou
Maître Li Quozhen

mercredi 29 octobre 2008

Comment reconnaître la signature du Maître Li



Généralement la signature du Maître Li Guozhen concernant la calligraphie en bambou est composée des éléments suivants:



- 4 caractères: son prénom (2) et calligraphie en Bambou (2, attestant qu'il sagit bien d'une calligraphie en bambou, car il pratique également la calligraphie classique)


- un sceau comportant également les 4 caractères.

jeudi 23 octobre 2008

L'encre de Chine est comme la neige



A été vendu chez Xian & Déco www.xian.fr





Caractères de droite vers la gauche : l’Encre de Chine – comme – la neige
Le fond habituellement blanc est noir dans le cas présent, les caractères sont calligraphiés en blanc telle que la neige remplaçant le noir de l'encre de Chine.

C’est une expression chinoise très utilisée dans la calligraphie et la littérature, expression poétique et abstraite qui veut dire, "l’écriture représentée par l’encre de chine est comme la neige (la nature est très utilisée dans la littérature chinoise pour expliquer sa pensée), pure, abondante et sans limite".

Résumé : "l’écriture est une source d’expression sans limite, la vie est une source d’expression sans limite ".

lundi 20 octobre 2008

Maître Li Guo Zhen et ses trésors


-Ses sceaux
-Ses différentes tailles de bambou
-Ses pinceaux classiques
-Et l’encre de Chine

dimanche 19 octobre 2008

Maître LI Guozhen (LI Guo Zhen) et son style « Fei Bai »



Originaire de Sui Xu, province de An Hui, Maître Li Guo Zhen est un calligraphe renommé, spécialiste de la calligraphie du style ‘Fei Bai’ longtemps disparu. Il utilise comme support d’écriture le bambou en remplacement du pinceau classique, la calligraphie en bambou.

La calligraphie en bambou est l’une des calligraphies les plus difficiles à pratiquer. Grâce à sa fidélité à la tradition, à son sens de créativité, à sa touche personnelle et à sa longue pratique, Maître Li est parvenu à faire revivre le style Fei Bai à travers sa calligraphie en bambou, reconnue parmi les meilleurs calligraphes chinois, lettrés et experts de l’art oriental.

Ses œuvres sont régulièrement offertes aux dirigeants étrangers par les dirigeants chinois lors des visites officielles et sont conservées précieusement dans plus de 50 pays et régions du monde.
Plus de 20 salons de l’art de la calligraphie ont été organisés à travers le monde : Singapour, Malaisie, Indonésie, France, Espagne, Australie et Japon.








A Singapour (haut)
Au Japon (bas)

Au cours du salon de l’art à Singapour, Maître Li Guo Zhen a été reçu 4 fois de suite par M Wang Jin Hui, président de l’époque.


Des publications consacrées à ses œuvres dans plus de dizaine de journaux et revues de Chine et de l’étranger dont ‘Illustré de Peuple’, ‘Illustré de la Chine’, ‘Illustré de l’APL’, ‘Version Etrangère du Quotidien du Peuple’ etc.
Nombreux reportages lui ont également été consacrés dont la télévision Centrale chinoise, télévision de Anhui, Jiang Su, Zhe Jiang, Beijing, Qing Hui, Shan Dong ainsi que la télévision de Singapour et du Japon.

Maître Li Guo Zhen est également membre des associations suivantes :
- Association Nationale dramatique
- Association Nationale de calligraphie
- Association Nationale d’artistes et membre du Conseil de l’association de calligraphie de An Hui
- Membre permanent du conseil de l’Association Nationale dramatique de An Hui
- Membre du conseil du Fond de la Croix Rouge Chinoise,
- Et conseiller de la zone du Développement économique de Beijing.

jeudi 16 octobre 2008

Autres styles de calligraphie : style Fei Bai

Au fil des époques, parmi les 5 cinq styles les plus courants, d’autres styles ont existé, tel que le style « Fei Bai shu».

Fei (vol) Bai (blanc) est un style avec des effets spéciaux créés à l'aide d'un pinceau plat sans la pointe d’un pinceau classique avec poil.

Ce style a été inventé par Cai Yi, un célèbre calligraphe sous la dynastie Han (206 av.J-C. – 220 ap.J-C.) . On a raconté qu’il aimait regarder les artisans brosser les murs d’un bâtiment avec des fleurs trempées dans le citron, de là venait son inspiration du style « Fei Bai ».


Ce style était très populaire à travers les calligraphes sous les dynasties Han et Wei .

Parmi eux, également Wei Dan dans les temps des 3 royaumes (220 – 265), l’empereur Gaozong et Ouyang Xun sous la dynastie du Jin de l’est (316 – 419), l’empereur Renzong et Cai Xiang sous la Dynastie Song (960 – 1279).


« Fei Bai shu» était particulièrement populaire sous la dynastie Tang (618 – 907) où de nombreuse pièces célèbres sont apparues, dont l’inscription de l’épigraphe des temples Jin, écrit par l’empereur Taizong et l’inscription de l’épigraphe mémorisant le prince par la seule impératrice de Chine Wu Zetian.


Après les dynasties Tang et Song , ce style de calligraphie devenait peu à peu un art disparu et de moins en moins de personnes arrivaient à l’exercer.
Beaucoup de rapports historiques sur le style « Fei Bai » étaient perdus et très peu de pièces ont été sauvegardées.

Quel est le calligraphe contemporain qui exerce le style ‘Fei Bai’ ? Maître Li Guo Zhen

mardi 14 octobre 2008

Les instruments du calligraphe

Les «Quatre Trésors du Lettré», le pinceau, l’encre, le papier et la pierre à encre sont les instruments indispensables du calligraphe:

  1. Le pinceau est fait de poils doux, flexibles et absorbants (yang-hao ou poils de chèvre) ou raides (lang-hao ou poils de loup, en fait des poils de belette ou de lièvre), liés et fixés à un manche en bambou. Les pinceaux durs, utilisés de façon presque exclusive sous les Ming et au début des Qing, sont plus difficiles à fabriquer, plus fragiles et donc plus coûteux. Mais leur maniement est plus aisé, du fait de la grande élasticité de la touffe. Un pinceau peut non seulement être manipulé de gauche à droite et de haut en bas mais aussi être soulevé et abaissé et produire ainsi des lignes d’une variété infinie d’épaisseurs.

  2. L’encre est faite d’un mélange de résine et de suie auquel on donne la forme d’un bâtonnet. Un bâtonnet d’encre de qualité doit avoir un grain fin et une surface douce et lisse. Il est ferme et ne colle pas. L’encre offre de nombreuses nuances en termes de profondeur, de noirceur, de fluidité, etc.

  3. La calligraphie est pratiquée sur la soie ou sur le papier, deux matériaux absorbants. Le papier fut inventé au début du IIe siècle par Tsai Lun, sous les Han de l’Est.

  4. La pierre à encre est faite d’une pierre à aiguiser sur laquelle est frotté le bâtonnet à encre. C’est un objet solide à la surface duquel les lettrés d’autrefois aimaient graver leur nom ou des poèmes.

L'origine de la calligraphie

La calligraphie chinoise

Vieille de 3 000 ans, l'écriture chinoise remonte au plus haut à la dynastie des Yin (16ème siècle-11ème siècle av.J.C.), époque sous laquelle les Chinois ont gravé leurs caractères, la pictographie, sur os d'animal et carapace de tortue.

Ces pictogrammes ont été réformés sous l'empereur Xuan de la dynastie des Zhou pour devenir l'idéographie - une écriture uniformisée - connue alors sous l'appellation de Dazhuan (grand sigillaire). Cinq cents ans après, sur ordre du premier empereur des Qin, le chancelier Li Si a procédé à une nouvelle réforme, en créant Xiaozhuan (petit sigillaire). Celui-ci, qui s'écrivait difficilement, a été simplifié plus tard pour devenir le Lishu, l'écriture passant ainsi de la forme ronde à la forme carrée. Comme le Lishu était trop rigide, elle est revenue après à l'arrondi, qui permettait de créer le Kaishu (écriture régulière), le Xingshu (écriture courante) et le Caoshu (écriture cursive).

L'évolution des caractères chinois


Depuis lors, ces formes d'écriture sont utilisées à niveau égal et leur fusion merveilleuse a atteint son paroxysme sous les Jin (265-420) et les Tang (618-907).

Voici donc les cinq grands styles de calligraphie:

  1. écriture sigillaire Zhuan shu (篆書),
  2. écriture des scribes Li shu ( 隸書),
  3. écriture régulière Kai shu (楷書),
  4. écriture courant Xing shu (行書),
  5. et écriture d’herbe ou cursive cao-shu (草書).

La dynastie des Jin était l'âge d'or de l'art calligraphique. Tenaient alors le devant de la scène les Wang père et fils, Wang Xizhi et Wang Xianzhi. Le premier a assimilé les qualités de ses précurseurs, notamment Li Si (Qin) et Cai Yong (Han) pour créer un style personnel. Le petit Wang, au même titre que son père, était sans égal de son temps. Son écriture est caractérisée par l'élégance et le charme. L'école Wang a exercé une grande influence sur les générations postérieures, qui prirent son style pour modèle.



Calligraphies de wang xianzh (haut) et Wang xizhi (bas)



La dynastie des Tang n'a rien à envier aux Jin. A ses débuts, elle comptait quatre écoles fameuses : Yu Shinan, Ou Yangxun, Chu Suiliang et Xue Ji. Dans leur foulée suivirent Yan Zhenqing et Liu Gongquan, deux grands calligraphes du milieu des Tang. Le premier a innové l'école Wang pour former un style qui lui était propre, tandis que le dernier a créé une nouvelle école en fusionnant les styles Ou et Yan.

Ces grands maîtres doivent leur renommée à l'assiduité et à la ténacité. Les contes foisonnent à ce sujet. Il dit que le calligraphe Zhang Zhiqin (Han postérieur) a noirci un étang limpide pour y avoir nettoyé fréquemment sa pierre à encre, que Zhi Yong, maître des Sui, a usé en 30 ans 5 grands paniers de pinceaux, que Yu Shinan (Tang) s'exerçait du doigt sur la couverture quand il était couché, de sorte que celle-ci s'est usée à force d'être frottée, et que Huai Su, n'ayant pas les moyens pour acheter le papier, a calligraphié sur des feuilles de bananier.

Après la naissance de la Chine nouvelle, l'art calligraphique s'est épanoui de plus belle.
L'écrivain Lu Xun et l'historien Guo Moruo se classaient aussi au premier rang des calligraphes contemporains. L'originalité calligraphique du paléographe lui valut « style Guo ». Son écriture force l'admiration tant des professionnels que des amateurs. Guo prit modèle sur les styles de Wei Zhongyao et de Wang Xishi pendant son jeune âge. Mais il n'en resta pas là : il fit siennes les qualités des diverses écoles pour créer un style original, dans lequel sont mélangées admirablement la vigueur et le naturel, la sobriété et l'élégance. La structure de son écriture n'est pas que digne d'intérêt. Suggestive, elle évoque diverses images. De nombreux monuments à Beijing portent des inscriptions calligraphiées de sa propre main. L'enseigne du Musée du Palais impérial est de sa plume.

source: http://french.peopledaily.com.cn/